La révolution punk et ses conséquences
Les racines musicales du mouvement punk remontent aux années 1960 avec le genre Rock garage (Stooges, MC5) suivi par la scène new-yorkaise du milieu des années 1970 comprenant notamment The New York Dolls et The Ramones. C'est toutefois au Royaume-Uni que le mouvement punk prend vraiment son envol à partir de 1976 avec les Sex Pistols et The Clash en tête d'affiche. Le mouvement punk se pose clairement en réaction face au rock des années 1970 qui n'autorise les enregistrements qu'aux virtuoses. Le premier message des punks est là : la musique appartient à tout le monde, même si la technique n'est pas absolument maitrisée. Les punks ouvrent ainsi les portes des studios d'enregistrement à d'innombrables groupes, de The Police à U2. Le second message des punks est plus politique. Les Britanniques enterrent leur statut de Grande Puissance (No future for the UK).
Les États-Unis avaient résisté plus de dix-huit mois à la beatlemania, ils tiendront bon pendant plus de vingt ans face à la vague punk. Si l'ouverture des studios a bien lieu aux États-Unis, elle est moins flagrante qu'en Europe. Musicalement, les tenants d'un rock dit modern se revendiquent toutefois ouvertement comme des enfants du punk. Il faut attendre 1988 et le mouvement grunge de la côte ouest américaine pour percevoir un écho punk dans la musique américaine grand public, cicatrisant efficacement les plaies d'un rock divisé depuis plus de dix ans en deux camps : Classic et Modern. Ce débat est essentiellement américain, car en Europe les modernistes ont gagné la partie dès le début des années 1980.
Aujourd'hui, mettant de coté les valeurs humaines, c'est le Punk rock selon sa définition primaire qui connait un franc succès, depuis la fin des années 90, se reduisant à une musique politiquement correcte et bien plus commerciale que le style précédent.
(edit px, il reste quand même beaucoup de groupe engagé ... -_-)
Les racines musicales du mouvement punk remontent aux années 1960 avec le genre Rock garage (Stooges, MC5) suivi par la scène new-yorkaise du milieu des années 1970 comprenant notamment The New York Dolls et The Ramones. C'est toutefois au Royaume-Uni que le mouvement punk prend vraiment son envol à partir de 1976 avec les Sex Pistols et The Clash en tête d'affiche. Le mouvement punk se pose clairement en réaction face au rock des années 1970 qui n'autorise les enregistrements qu'aux virtuoses. Le premier message des punks est là : la musique appartient à tout le monde, même si la technique n'est pas absolument maitrisée. Les punks ouvrent ainsi les portes des studios d'enregistrement à d'innombrables groupes, de The Police à U2. Le second message des punks est plus politique. Les Britanniques enterrent leur statut de Grande Puissance (No future for the UK).
Les États-Unis avaient résisté plus de dix-huit mois à la beatlemania, ils tiendront bon pendant plus de vingt ans face à la vague punk. Si l'ouverture des studios a bien lieu aux États-Unis, elle est moins flagrante qu'en Europe. Musicalement, les tenants d'un rock dit modern se revendiquent toutefois ouvertement comme des enfants du punk. Il faut attendre 1988 et le mouvement grunge de la côte ouest américaine pour percevoir un écho punk dans la musique américaine grand public, cicatrisant efficacement les plaies d'un rock divisé depuis plus de dix ans en deux camps : Classic et Modern. Ce débat est essentiellement américain, car en Europe les modernistes ont gagné la partie dès le début des années 1980.
Aujourd'hui, mettant de coté les valeurs humaines, c'est le Punk rock selon sa définition primaire qui connait un franc succès, depuis la fin des années 90, se reduisant à une musique politiquement correcte et bien plus commerciale que le style précédent.
(edit px, il reste quand même beaucoup de groupe engagé ... -_-)